jeudi 20 avril 2006

Francis Cabrel: L’encre de tes yeux.


Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux


puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls

puisqu'ils sont si nombreux

même la morale parle pour eux

j'aimerais quand même te dire

tout ce que j'ai pu écrire

je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.



Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes

à trop vouloir te regarder

j'en oubliais les miennes

on rêvait de Venise et de liberté

j'aimerais quand même te dire

tout ce que j'ai pu écrire

c'est ton sourire qui me l'a dicté.



Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves

tu viendras toujours du côté

où le soleil se lève

et si malgré ça j'arrive à t'oublier

j'aimerais quand même te dire

tout ce que j'ai pu écrire

aura longtemps le parfum des regrets.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire